Le giratoire du petit cabanon, porte d’entrée au nouveau quartier

L’aménagement paysager de ce carrefour permet d’associer fonctionnalité et histoire. à l’époque de nombreuses vignes composaient le territoire de St Georges de Montaigu. L’aménagement de ce rond-point évoque ces rangs de vignes structurés. Ceux-ci esquissent un labyrinthe qui protège un vieux rosier (Pierre de Ronsard) qui se situe au centre. Un paradoxe volontaire puisqu’à l’époque et encore aujourd’hui à chaque début de rang nous trouvons des rosiers plantés volontairement pour que les maladies connues touchent le rosier avant les vignes afin de prévenir de leurs arrivées. Afin de créer une relation avec l’entrée du nouveau lotissement, une percée est faite dans le labyrinthe créant ainsi une perspective vers le rosier. Le vieux pressoir de la commune est disposé à cet endroit sous forme d’une ruine. Ce lieu pose la question suivante : que deviennent ces terres cultivées lorsque l’homme ne les maîtrise plus? Le but étant de laisser volontairement la vigne prendre le dessus sur ces éléments bâtis tel que le pressoir ou encore de créer volontairement des rangs de vignes renversés… Jeu d’opposition mais à la fois de relation entre ces lieux qui composent le carrefour… Les usagers d’aujourd’hui passent le long de la maisonnette pour rejoindre les départs de sentiers c’est pourquoi le tracés est conservé. L’espace avec les vignes en friches invite le piéton à prendre place sur les vieilles pierres qui composaient le pressoir.